église saint-martin et abords

Restauration de l’église, du lavoir, des sanitaires publics et la requalification des espaces publics - Mission complète

Maître d’ouvrage : Commune de Les Côtes d'Arey | Phasage : 2019-2022 | Avancement : Chantier livré

Coût des travaux : 350.000€ HT (église et petit patrimoine - tranche 1) | Protection : Aucune

Équipe de maîtrise d'oeuvre : Atelier Isshin mandataire, cabinet Tamburini économiste, CIMEO bureau d'étude structure, Atelier LJN paysagiste-urbaniste, Urbalab, bureau d'étude VRD

Entreprises de travaux : Beaufils (charpente - couverture) - Jacquet (maçonnerie)

Tranche 01 terminée

La première tranche de travaux, livrée, est dédiée à la consolidation-restauration de l'église, et à la restauration du petit patrimoine des abords : lavoir, fontaine et monument aux morts.

Consolider et restaurer une église dans le cadre d’un programme plus vaste d’aménagement du centre bourg ancien

L’église, édifiée en 1861 par Peyronnet, se situe au centre de la place, en effet «rond-de-bosse». Intervenir sur la mise en valeur de l’église prend tout son sens, comme édifice central de la commune et de la place communale centrale, faisant face directement à la mairie.

Depuis son édification, l’église présente de manière importante des problèmes de stabilité au niveau des voûtes. Une première campagne en 1926 a vu le remplacement d’une partie de la charpente bois par une charpente métallique. Les extérieurs de l’église ont également fait l’objet d’une importante campagne de restauration autour de 1970.

Toutefois les intérieurs sont restés intouchés depuis un siècle, et les élévations présentent une très importante fissuration systématique, de très nombreuses et importantes infiltrations... La mairie a mis en place des filets de protection pour protéger les usagers. Le diagnostic a permis d’identifier les origines probables des désordres structurels et sanitaires. Une campagne de sondages a permis d’avoir accès aux combles perdus et de connaître l’état des charpente et couvertures de tous les volumes.

Le bouquet de travaux réalisé a permis la consolidation et la restauration complète de l’ensemble de toutes les charpentes et couvertures, tout en intervenant ponctuellement sur des sujets sensibles : mise en accessibilité PMR de l’église, restauration ciblée des façades et de l’entrée... L’un des sujets majeur a également été la réfection à neuf d’une coupole de chapelle latérale, partiellement effondrée, ou la structure initiale en briques a été remplacée par une charpente bois, avant d’être enduit au plâtre.

Préserver l’identité locale d’un centre-bourg ancien par la valorisation d’un ensemble bâti du «petit patrimoine»

La commune a entrepris une réflexion d’ensemble sur la réfection de son église et de l’aménagement de son cente-bourg ancien. Les élus tenaient absolument à pouvoir valoriser trois éléments symboliques de la vie du village, «oubliés» avec le temps, ne se démarquant plus dans le paysage local, par habitude, et du fait d’un fort encrassement général des ouvrages.

Le diagnostic initial mené par Atelier Isshin a également fait ressortir des problèmes structurels, d’étanchéité, et de solidité en plus points : fragmentation du monument aux morts et de deux angles du lavoir, bassin de la fontaine en délitement, problème d’évacuation des eaux... L’étude iconographique ancienne a également permis d’identifier des éléments disparus ou altérés.

Le bouquet de travaux retenu a permis la restauration complète des trois ouvrages, ainsi qu’une forte valorisation et ré-appropriation par les habitants. Par exemple le mur périphérique du lavoir a été rabaissé, afin de dégager des vues sur celui-ci depuis les espaces publics. Les bassins ont été vidés, et entièrement restauré au ciment prompt naturel Vicat, selon les techniques anciennes utilisées pour leur édification. La fontaine étant la plus ancienne du village, antérieure à la construction de l’église ! Elle est représentative du développement de la commune.

Le Monument aux Morts a été restauré en concertation avec l’association des anciens combattants,  qui ont pu choisir la couleur de rehausse des inscriptions, ainsi que la nouvelle teinte de la clôture périphérique. Les trois ouvrages, avec l’église restaurée, sont à nouveau lisible en centre bourg, et reflète l’attachement patrimonial des habitants à ces installations vernaculaires.